paroles reflexions de l hurluberlu

Réflexions de l huluberlu

Jadis dans un pays fort sec,un peuple ignorant mais fort gourmand recueillait pieusement toute parcelle d'humidité des toits et des pavages pour la rendre à la terre et cultiver au milieu du désert un vin très renommé.Nous admirons les Nabatéens. Mais heureusement nous n'een sommes plus là,nous couvrons chaque parcelle de maisons de places de routes ,bref de béton bien lisse ou l'eau peut librement ruisseler vers la mer.Chacun sa place le liquide au liquide et la terre à la poussière.Pour le vin qu'importe il y aura l'import.

Villes surpeuuplées ,pays dépeuplé de la télé à la radio des ministres forts compétents s'admonestent réciproquement en panique car ils ont beau bétonner des routes à tout va et entasser des tours trop chères,les bouchons étouffants augmentent chaque année et les populations ronchonnantes continuent à courir vers le centre.Tant pis pour la périphérie sans parler de la province.Les prijets s'accumulent,les devis se dépensent rien n'y fait.L'huluberlu se demande  comment un peuple soit disant intelligent s'obstine à ne pas installer dans un pays à peine plus grand que deux départements et demi français un réseau de la taille disons du Transilien?