28 Juin 2016
Je partage et soutiens la plupart des efforts de notre ministre de la Culture pour revaloriser les symboles de notre culture que ce" soit le respect du drapeau ou le droit du gouvernement israélien a ne pas financer les œuvres résolument anti israéliennes ou même diffamatoires.(ce n'est ni censure ni atteinte à la liberté d'expression, en effet dans un autre cadre il ne viendrait ) personne l'idée d'obliger la victime d'un fausse accusation à financer les frais du calomniateur)Je pense comme elle qu'il existe un "lobby" même si il est occulte, qui s'arroge le droit exclusif d'être "culturel" mais il ne s'agit pas d'ashkénaze ni même de culture occidentale mais des normes d'un certain 'humanisme" frelaté très prisé en Europe excommuniant toute autre forme d'expression sous le masque d'un faux pluralisme et favorisant un copinage très actif. Pour l'exemple je citerai la disparition totale de Moshe Chamir,ou l'exclusion de toute reconnaissance officielle d'Ephraim Kishon presque jusqu’à sa mort ou l'engouement pour certains poètes arabes prônant l'anéantissement d'Israël jusqu’à les inclurent dans les écoles .Pourtant il serait dangereux de réduire cela à un heurt de culture entre galouioth faisant du même coup le jeu de politicaillons qui existent en perpétuant les discordes et je ne crois pas que se soit le but de Miri Reguev mais c'est son danger.
Je me permets donc de lui rappeler que l'effort sioniste pour reconstruire un peuple marqués à l'est comme à l'ouest par 2000 ans de persécutions a été douloureusement partagé par tous et que le Yiddish et le Ladino ont été l'un et l'autre rejetés au profit de l'hébreu commun
C'est ce prix que sépharade et ashkénaze peuvent s'accepter l'un et l'autre comme Israélien comme un Lorrain et un Provençal malgré les différences de gouts et de coutumes se reconnaissent français. Toutes les premières années de l'état sont marquées par cet effort parfois exagéré mais nécessaire. N'est-ce pas madame Reguev?Il n'y a pas de kibboutz qui n'ai essayé de redonner un sens aux fêtes, des chanteurs comme Shoshana Damari ou Argov ont eu des compositeurs ashkénazes
Et les "Tarnegollim" ont été reconnus en Europe comme une culture nouvelle et israélienne malgré l'influence des "frères Jacques" Si il est nécessaire de retrouver les perles de nos diverses traditions il serait criminel d'arrêter cet élan ou nous devons nous reconnaitre dans notre diversité. Un simple repliement transformant une fusion en une discorde
Serait vraiment la trahison de nos parents et de nous même